CAMERONE 2010 AUBAGNE

tout à fait Tony "N’GUYEN VAN PHONG"

Merci néness.

As-tu les détails de sa carrière, car son placard est impressionnant ?

Si c'est lui, je l'ai connu à djibouti comme sergent à la 1ère cie à obock, sergent-chef au r.e.p. (service général, je crois) et il a pris sa retraite il y a quelques années comme caporal-chef à côté d'agen.

Salut Tony,

extrait du dossier de presse officiel:

Le sergent-chef (er) N’GUYEN VAN PHONG, accompagnera le porteur.
En 1953 N’guyen van Phong a dix-huit ans, il s’engage pour servir comme
supplétif auprès du Corps expéditionnaire français. Le 19 septembre 1955, il est admis
comme « vrai » légionnaire par l’intendant militaire de Saïgon. Affecté au 2e BEP, il est
peu après rapatrié en Afrique du Nord. Le légionnaire N’guyen quitte donc sa terre natale
avec trois citations sur sa croix de guerre des TOE mais pas la guerre. Grenadier
voltigeur « dynamique et courageux, volontaire pour toutes les sorties de jour et de
nuit », il fait montre « des plus brillantes qualités de combattant. » En dix-huit mois, il est
à nouveau cité à trois reprises et s’affirme comme un soldat « éprouvé, dynamique et
courageux » qui, après la perte de son chef prend le commandement de son équipe. Cité une
nouvelle fois mais cette fois-ci à l’ordre de l’armée, il se voit attribuer la médaille militaire
« car par son action déterminée et courageuse, il a été l’un des plus efficaces artisans d’un succès
coûtant à l’adversaire soixante morts, six mitrailleuses ; vingt pistolets mitrailleurs et trente
fusils. » Caporal en 1958, caporal-chef l’année suivante, il est affecté à la 3 compagnie saharienne portée de la Légion étrangère en octobre 1960. Deux ans plus tard, il est promu sergent.
Le sergent N’Guyen quitte définitivement l’Algérie en 1964 et rejoint ensuite la 13e DBLE qui vient
de s’installer à Djibouti. A son retour, il est affecté au 2e REP et effectue le déménagement du régiment entre Bou-Sfer et Calvi. Le 19 juin 1971, le sergent-chef N’guyen est rendu à la vie civile.
Chevalier de la Légion d’Honneur en 1987 il est fait officier en 2003.

Merci heinrich,

Il ne s'agit donc pas de la même personne bien que portant le même nom et ayant eu des parcours similaires.

Celui que j'ai connu était sergent en 78 et sergent-chef en 79, je l'avais revu en février 82 à calvi, au service général.

Il était tout à fait imprévisible et n'avait peur de rien, tant est qu'à son état-civil officiel avait été rajouté "dit Bayard", le chevalier sans peur et sans reproche.

vannier a écrit:

Merci heinrich,

Il ne s'agit donc pas de la même personne bien que portant le même nom et ayant eu des parcours similaires.

Celui que j'ai connu était sergent en 78 et sergent-chef en 79, je l'avais revu en février 82 à calvi, au service général.

Il était tout à fait imprévisible et n'avait peur de rien, tant est qu'à son état-civil officiel avait été rajouté "dit Bayard", le chevalier sans peur et sans reproche.

c'est pas le meme vannier le dit bayard oui service general,


n'etait pas un guerrier, sac de riz :1rec_8: :1rec_8:

oup's ! désolé Tony !
ne connaisant ni l'un ni l'autre
me suis planté dans l'info !

repfirst as-tu le parcours de celui de droite (avec lunette)
merci ! :1rec_8:

superbe les photo

NENESS a écrit:

oup's ! désolé Tony !
ne connaisant ni l'un ni l'autre
me suis planté dans l'info !

T'inquiète, ils ont un air de ressemblance, mais c'est le placard qui m'étonnait. :135287: :135287: :135287:

merci pour ce reportage!!

le sch "bayard" est le construteur du pont sur le ruisseau au fond de la dz...

merci a vous tous

NENESS a écrit:

repfirst as-tu le parcours de celui de droite (avec lunette)
merci ! :1rec_8:

Bonjour Neness,


Kerbadou Salah est encore écolier lorsque les membres de sa famille sont
égorgés par les hommes du Front de Libération Nationale. Subitement l’enfant est
devenu un homme qui doit faire des choix. Le sien est celui de la France. Or son
village natal, Tabergda, est le lieu de stationnement de la 4e compagnie de la 13e DBLE. Parlant l’arabe et très bien le français, le jeune garçon est un interprète d’une grande valeur. Affecté à la section du lieutenant Grangeon puis du lieutenant Isabey, pendant trois ans, « il participe à toutes les opérations et malgré les risques encourus, il n’est ni armé ni rétribué. Supplétif ardent, efficace, tenace, résolu et courageux dont les services sont très appréciés, il sert la France pour l’honneur de sa famille. »Au départ de la 13e DBLE, l’adolescent devenu en âge de porter les armes est intégré dans une Section Administrative Spécialisée. C’est d’ailleurs dans cette unité qu’il est cité pour la première fois pour « ses qualités de courage et de sang froid » qui ont permis de réduire une position tenue par les rebelles. Peu de temps après ce titre de guerre, il rejoint la Harka de son village où il est à nouveau cité à
quatre reprises. A 21 ans, le jeune harki est titulaire de cinq citations.
Les événements ne permettent pas à Kerbadou Salah de rester dans la harka, aussi est-il
affecté en octobre 1961 au 94e Régiment d’infanterie. Il y reste jusqu’en 1962, date à laquelle il arrive en métropole avec, en tout et pour tout, une chemise et un pantalon. Médaillé militaire en 1984, monsieur Kerbadou Salah est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1999 et officier
en 2007. En outre, il est président de l’Union nationale des Harkis depuis sa fondation, en 1997.

merci vu et lu :aa18:

REPFIRST a écrit:

NENESS a écrit:

repfirst as-tu le parcours de celui de droite (avec lunette)
merci ! :1rec_8:

Bonjour Neness,


Kerbadou Salah est encore écolier lorsque les membres de sa famille sont
égorgés par les hommes du Front de Libération Nationale. Subitement l’enfant est
devenu un homme qui doit faire des choix. Le sien est celui de la France. Or son
village natal, Tabergda, est le lieu de stationnement de la 4e compagnie de la 13e DBLE. Parlant l’arabe et très bien le français, le jeune garçon est un interprète d’une grande valeur. Affecté à la section du lieutenant Grangeon puis du lieutenant Isabey, pendant trois ans, « il participe à toutes les opérations et malgré les risques encourus, il n’est ni armé ni rétribué. Supplétif ardent, efficace, tenace, résolu et courageux dont les services sont très appréciés, il sert la France pour l’honneur de sa famille. »Au départ de la 13e DBLE, l’adolescent devenu en âge de porter les armes est intégré dans une Section Administrative Spécialisée. C’est d’ailleurs dans cette unité qu’il est cité pour la première fois pour « ses qualités de courage et de sang froid » qui ont permis de réduire une position tenue par les rebelles. Peu de temps après ce titre de guerre, il rejoint la Harka de son village où il est à nouveau cité à
quatre reprises. A 21 ans, le jeune harki est titulaire de cinq citations.
Les événements ne permettent pas à Kerbadou Salah de rester dans la harka, aussi est-il
affecté en octobre 1961 au 94e Régiment d’infanterie. Il y reste jusqu’en 1962, date à laquelle il arrive en métropole avec, en tout et pour tout, une chemise et un pantalon. Médaillé militaire en 1984, monsieur Kerbadou Salah est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1999 et officier
en 2007. En outre, il est président de l’Union nationale des Harkis depuis sa fondation, en 1997.

question?
pourquoi porte t-il le béret vert ?

Probablement à titre "honnorifique" en remerciement des services rendus...

ok bien vu !
et merci de l'info ! :1rec_8:

merci pour l'info