Cinéma et films à Djibouti.

Bonjour.
Je sais que j'ai déjà posté une ou deux fois sur ce sujet mais je ne me souviens pas de l'avoir fait sur ce forum.
Si cela fait doublon., tans pis !

Des souvenirs et quelques petites annecdotes.



Le service social à Djibouti avait parmi ses missions celle de fournir des distractions aux militaires en séjour sur le territoire.
Et parmi celle-ci de trouver des films pour les untiés.


Je ne sais pas ou ils se fournissanient en films, mais en général ce n'était pas du haut de gamme.
Très peu de films très connus ou grand public, pas d'oeuvres du Festival de Cannes  :hrte:


Plutôt des séries B - western, policiers, guerre etc - et aussi bizarre que cela puisse paraître un bon 30/100 de films de 
cul.





Ho ! pas du hard mais du solf porno mais quand même avec des nénés, des bites et du nu en action   :hrte:




Il y avait un   " tour de service " pour le circuit des films.
D'abord Djibouti : EM , armée de l'air, marine et armée de terre ( 10° BCS - 6° RAMa 6 5°RIAOM ) puis en dernier la 13ème DBLE.
Sans doute parce que notre régiment avait le plus de compagnies en poste et que les films devaient être diffusés partout.


Ainsi donc après Gabode, les films allaient dans l'ordre à Oueha, Holl Holl, Ali Sabieh pour terminer à Dikhil.


Cela avait un avantage d'être les derniers car on pouvait garder les films plus longtemps et donc les passer deux fois.


On aller les chercher à Ali Sabieh en véhicule et on devait obligatoirement les renvoyer par la VAM vers la Base aéreinne de Djibouti.


Cinéma en plein air on voyait les films sur cet écran.





A noter que le batiment servait aussi de ciblerie.

Donc c'était forcément des séances la nuit mais pas très tard.
Juste en face c'était la popote sous-officiers.


Tout le monde pouvait assister au cinéma gratuitement.
Les familles et européens du village aussi.
Bien sur quand c'était du porno ont n'y voyait pas de femmes ou d'autorités   :hrte:


Les cadres prenaient une chaise à la popote, les légionnaires venaient avec leur tabouret et c'était  à la bonne franquette :
binouze ou pas avec.







Il y avait un ou deux opérateurs pour passer les films, formés à Djibouti.


On avait une moyenne de deux à trois films par semaine.


Je n'ai jamais vu autant de films de ma vie au cinéma que durant ces deux ans passés au TFAI.

je continue demain avec des annecdotes

Cool merci MEKONG  :bravo: :bravo: à demain  :hrte:

Paz si dignes , je te garantie   

sandor a écrit:

Paz si dignes , je te garantie   

  Ho ! 


c'est sur 


mais

Ah le service social aux armées et leur camionette brinquebalante. Aussi une anecdote

à La 40 éme CCB, nous avions une salle de cinéma, attenante au foyer. On y passait de bn films

tels que : Gunga Din - Hurricane - et des Laurel et Hardy et Charlot. Les légionnaires pouvaien

 y asister en compagnie de leur congaie. Je ne souviens plus biens, mais je crois qe l'on passait

 un film le samedi et jeudi à 19 H.

   

semaine. Il passait un Western avec le cow-boy chanteur  Gene AUTRY.   Ma doué;

des coupures sans arrêt, la toile ondulait dy§s un petit souffle de vent, mais alors le son, là

incompréhensible. Les légionnaires ont commencés à siffler, enfin du boucan. Le service social

à vite arrêter, démonter, déguerpis et l'on ne les a jamais revus.

Notre cinéma?
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Le fait de passer des films porno n'était pas un problème et sauf une fois il n'y avait pas d'incident.

Et pourtant un jour cela en a " enervé " certains.


La compagnie étant en mission au barrage à Djibouti, une compagnie du 2ème R.E.P. est venue assurer la permanence
opérationnelle  du secteur.


Le soir film  xxx






A près le film, les légionnaires de la compagnie se sont précipités au pouff et l'on investi alors qu'il était fermé.






Le bordel ( c'est le cas de le dire ) a duré un bon moment et les cadres de cette compagnie ont eu du mal avec leurs légionnaires
particulièrement exités.


Le commandant de compagnie n'a pas molli. Rassemblement, perception des l'armement et des vivres et marche de nuit.
Il sont rentrés 48 heures plus tard, visiblement calmés.


Je ne me souviens pas si la séance de cinéma suivant était un dessin animé, mais  on  ne les a  plus entendus.

ça calme  :hrte: :hrte: :hrte:

sandor a écrit:

C"était un peu con se mettre des films de cul

Je suis d'accord SANDOR  on aurait préféré des western ou des vieux policiers.

Mais ce qui est étonnant c'est que c'était envoyé par le service social, donc certainement des assistantes sociales et va savoir qui.



Un mot pour répondre à la question que personne n'a posé  :hrte:


A Dikhil tout du moins les prostituées du pouff étaient des locales ( afars, issas, somalies et autre  ethnies du territoire ).
Elles venaient proposer elles même leurs service à la compagnie. C'était l'adjudant de compagnie qui acceptait ou non.
Une enquête était faite par les gendarmes du cercle pour savoir qui elles étaient.


Il y avait de 3 a 5 filles , c'était variable car elles étaient libres de partir quand elles voulaient.


Si elles déconnaient elles étaient virées.


Elles bossaient aussi bien en tenue européennes que locale.

De bons souvenirs

Et tenue de parade... :bravo: :bravo:

Pour peut-être terminer sur ce sujet.

Quand nous étions avertis qu'il y avait un film à notre disposition à ALI SABIEH ( par TO ) l'adjudant de compagnie devait
désigner un conducteur et un chef de bord pour aller le chercher.


Et pour pas perdre du temps de travail, pendant la sièste.


Et pour utiliser cette liaison afin qu'elle soit utile, elle servait soit





- à confirmer les jeunes conducteur qui devaient l'être
- soit à préparer les permis PL de ceux qui voulaient le passer. c'est ainsi que j'ai passé mon PL.


Route , Grand Bara et piste c'était parfait pour apprendre.






Et pour illustrer une vue du Grand Bara innondé et d'un fumeur ( le sergent MUNOZ ) au cul d'un F 46.