Anniversaire

Il y a 60 ans avait lieu le putsch d'Alger. J'y avais cru...mais j'étais bien jeune.

QUE TOUS LES BRAVES QUI COMME TOI  Y ONT CRU A L’ÉPOQUE
ACCEPTENT MON RESPECTUEUX SALUT
QUE CEUX QUI y SONT TOMBÉ..................
REPOSE EN PAIX ,..MALGRÉ LES VOLTES FACE HONTEUSES DE NOS GOUVERNANT

HONTE A TOUS SES CONS QUI PRÊCHE POUR UN ''''PARDON''''
ET OU UNE REPENTANCE, QU'ILS AILLENT EN ENFER SE FAIRE CUIR LE CUL
Quand tu a des cons, comme celui en pièce jointe...............

https://ripostelaique.com/ramadan-le-meilleur-islamo-fellateur-cest-jack-lang.html

comme d'ab l'armée idéaliste a subit les effets de  l'incapacité des énuques politiciens d'un gouvernement

Yves tu me fais trop d'honneur en me qualifiant de brave. Je ne pense pas mériter ce titre.
Il est vrai que le putsch ne pouvait pas réussir face à la masse du reste de l'armée essentiellement composée d'appelés. Ils avaient écouté de Gaulle sur leurs transistors, et n'avaient absolument pas envie de prolonger leur séjour en Algérie. Ça peut se comprendre, ça n'était pas leur guerre, et jje me demande même quelle était leur efficacité réelle sur le terrain.
La France n'avait pas non plus les moyens de financer une armée de métier beaucoup plus importante.
L'aide américaine en Indo nec se renouvellerait pas en Algérie. D'ailleurs ils étaient pour l'indépendance.
Aujourd'hui je me rend bien compte qu'on ne pouvait pas laisser éternellement neuf millions d'Arabes sans les mêmes droits que les européens. Mais l'égalité des droits, ces derniers dans leur grande majorité ne voulaient pas en entendre parler. Ça aurait d'ailleurs posé d'autres problèmes car ces neuf millions auraient alors eu la possibilité de s'installer en métropole, qui ne comptait alors que 45 millions d'habitants. De Gaulle avait même dit qu'on ne pouvait pas "bougnouliser le France ".
Ce que je n'ai toujours pas encaissé aujourd'hui c'est que ce dernier avait laissé croire que la France resterait en Algérie, d'où les drames qui ont suivi.
Messemer lui même a dit un jour que personne n'avait demandé aux militaires d'engager leur parole.
Ben si Mr le ministre. Quand le fellah du coin demandait :
"Alors, mon lieutenant, tu restes, ou tu restes pas ? "
Le lieutenant répondait "on reste ", puisqu'on le lui avait dit.
Bon tout ça c'est loin maintenant, il faut tourner la page, mais pour moi à l'époque l'Algerie c'était la France, et on ne touchait pas à la France.

me demande même quelle était leur efficacité réelle sur le terrain.






Les soldats français se sont en général bien battus sur le terrain.
Bien sur il n'avaient pas le professionalisme des légionnaires, mais cela venait vite et c'était mieux pour leur peau.


Les grands unités d'intervention tant en Algérie qu'à Bizerte ou Suez étaient majoritairement composées
d'appelés et se sont montrées efficaces car avaient des chefs expérimentés par les années de guerre en Europe
et en Indochine.


Le putsch a été réalisé par 4 unités : le 1er REP mais aussi 2 régiments paras d'appelés et les commandos
de l'air aussi appelés.


On ne peut absolument pas repprocher à tous ces appelés de ne pas avoir voulu prolonger la guerre d'Algérie
car comme tu le dis il en avaient mare.


Mais on peut dire aussi la même chose d'une grande partie des grands chefs militaires très respectés.
Juin Maréchal de France, MASSU, BIGEARD et bien d'autres qui n'ont pas voulu rejoindre les putschistes
alors  qu'ils savaient tous ce qui se préparait.
Même le chef de corps du 1er REP avait pris une perm fort à propos car il voulait pas être mêlé à cela.

laowai a écrit:

Gérard Huck , au moment du putsch d'Alger tu avait 15 piges?

16 ans

A 16 ans j'étais encore au lycée et je voulais préparer St Cyr.
Vous l'avez échappé belle

Ben j'aurais pu être officier dans la Légion et certains auraient eu à me supporter
Bon, je n'aurais probablement pas eu un niveau de sortie me permettant ce choix.

Je pense que j'étais assez lucide sur mon niveau, alors si c'est pour se sortir en fin de classement et se retrouver au Sce du matériel ou des essences.

On avait beau être jeune mais on savait quand même assez bien ce qui se passait en Algérie.

Et même dans un petit bled comme celui ou vivait ma famille, on avait des parents, des fils de nos amis et voisins
qui avaient servi en Algérie de 54 à 62.

Et la plupart n'étaient pas dans des villes et des état-major, mais dans le bled, dans des unités de secteur.

Et tous nous disaient la même chose :

- mais qu'est-ce qu'on fout la bas !
- l'Algérie ce pas la France
- les arabes ce ne sont pas des français !

ET beaucoup avaient une piètre opinion des colons. Quand aux pieds noirs des villes ils ne les connaisaient pas.

Mais tous on fait leur devoir et très peu ont refusé d'aller servir au combat.

Dans mon chef lieu de canton, il n'y a eu aucun tué.
Mais combien de communes aux alentours ont perdu des fils pour un combat dont l'issue était connue
d'avance, malheureusement.

Il y a eu des tonnes d'erreurs de faites, pas par les militaires, mais par le pouvoir politique
qui dès 1955 aurait du prendre le problème à bras le corps et négocier l'indépendance avec un objectif
sur quelques années.

Tout le monde le sait et cela aurait peut-être évité ce gachis.

J'avais un cousin, sergent appelé dans la Colo, qui s'y est fait tuer.
C'est sûr qu'en 55 on aurait pu négocier et construire un projet qui tenait la route, mais qui en voulait ?

Gérard tu pose la bonne question et la réponse est personne du moins dans les partis politiques.

Même les communistes marchaient dans cette fiction : l'Algérie c'est la France, la preuve c'est 3 départements français.

Seul le parti communiste algérien a des le début milité pour l'indépendance.
Il fut rejoint plus tard par le PCF sans doute sur ordre de Moscou.

Et pour ces derniers ( PCA et PCF ) même si leur point de vue était politiquement entendable ce n'était pas
une raison de trahir 

Et pourtant les gouvernements français avaient quand même des exemples sur ce qui aller se passer.

- la plupart des autres puissances coloniales accordaient l'indépendance à leur colonies, après ou sans combats.

- la guerre d'Indochine , perdue après 9 ans de guerre.

- mais aussi pour l'Algérie le massacres de Sétif en 1945. Après une répression très dure, le général DUVAL en charge de cette affaire, avait averti le gouvernement français " je vous ai donné 10 ans pour régler ce problème" 
mais après il sera trop tard.
Cela n'a pas été 10 mais 9 ans et on connais la suite.

La grosse différence avec l'Indochine c'est qu'il y avait un million de pieds noirs la plupart pas riches et dont toute la vie était là bas.
En Indo, à part les fonctionnaires et quelques gros proprios, il ne devrait pas avoir beaucoup de Français.
L'association des maires d'Algérie faisait la pluie et le beau temps à la Chambre, et s'opposaient dès le début à toute réforme. Et les gouvernements valsaient l'un après l'autre.
Va construire quelque chose avec ça.

Ce que tu dis est vrai Gérard, et ils étaient actifs dans tous les partis.

Mais en final c'est la voix et la position des français de France qui a repris le dessus et fini par s'imposer.

Mais pour cela il aura fallu beaucoup de retour de cerceuils de nos soldats.