Photo du jour - 12 nov 2021 -

Et un jour de novembre , j'ai franchi la porte....

On s’est tous assis sur ce banc !

Pas eu le temps de m'y asseoir, arrivée vers 9h00, brève présentation et motivation au recruteur, un sergent-chef espagnol,  visite médicale au fort d'en face, repas des cadres et ensuite repas des volontaires pour l'engagement (2 portugais et moi), à 14h00 un véhicule venait nous chercher pour nous emmener à Aubagne. 

Rapido, presto, ma voiture, une R30, était garée sur les quais de la Joliette et fut prise en compte par la fourrière. 

Souvenirs ! souvenirs ! C'était le 09 novembre 1977. 

Idem Vivar.

Acceuilli par un caporal-chef, reçu par un sous-officier.

Petit entretien, puis il prend l' Equipe, me choisi le nom d'un footballeur lyonnais bien connu et un heure après j'étais à Aubagne avec la première liaison.

Plus jamais les pieds après.

J'y suis resté 1 mois! Mais au lieu du képi et de la tenue 46 on avait droit au calot vert et rouge et au treillis. Les soir de Noël j'ai assisté au culte catholique et au culte protestant car j'avais entendu dire que ceux qui restaient dispo seraient de corvée de charbon

MEKONG a écrit:

Idem Vivar.

Acceuilli par un caporal-chef, reçu par un sous-officier.

Petit entretien, puis il prend l' Equipe, me choisi le nom d'un footballeur lyonnais bien connu et un heure après j'étais à Aubagne avec la première liaison.

Plus jamais les pieds après.

J'y suis retourné  pour les deux dernières audiences du t.p.f.a. qui siégeait juste derrière, en 81 ou 82, j'ai été désigné pour être chef du piquet d'honneur pour l'entrée et les sorties des juges et assesseurs. Grandiose !

Plus tard, j'ai assisté une fois par mois à l'audience des affaires pénales militaires qui se tenait au t.g.i. de Marseille, de 88 à 91. 

Mitterrand était passé par là et les désertions et autres affaires pénales étaient devenues banalisées, monnaie courante.

Plus de juges militaires, plus de piquet d'honneur, plus de p.m. pour la sécurité, plus de "Baumettes" (le quartier réservé aux militaires avaient été fermé), une salle ouverte à tout citoyen, particulièrement aux amis des témoins de Jéhova ou aux bandes des quartiers nord de Marseille venues soutenir un des leurs, un policier chargé de la sécurité,  et une condamnation considérable d'une petite amende avec sursis 

Tout fout le camp, mon bon monsieur !