- 7 avril, il y a 57 ans, si je n'avais pas eus une "baraka " ncroyable......

Le 7 avril 1954, le GM 5 s'implante à PHULY (Tonkin) et le 3/5 REI à Cuong-Kieu. Ma Ie, la 12 éme
s'installe en protection du PC, dans une rizière asséchée. Il est quasi umpossible aux légionnaires
de creuser leur trou individuel, car l'eau jaillaissait. On s'installe donc comme l'on peut, chaqe section repère et place ses FM. Dès ue la nuit commence à tomber, c'est le caporal HEINZ d'une autre section, qui est désigné de sonnette. Comme à son habitude, malgré es conseils et d'autres, il n'emmène que 2 légionnaires, donc ils sont 3. Le coin étant très malsain, il doivent aller se poster à +/- 500 m. La nuit est topmbée, certains légionnaires dorment déjà, il a été interdit de faire du feu,
les sentinelles sont placées.
Soudain, vers 23 H, c'est l'attaque brutale des viets, et l'on se bat dans le noir, les viets sont très nombreux, le combat quasi inégal, car l'on se bat à 1 contre au moins 4. Les viets poussent,certainement qu'ils veulent s'emparer du PC. Le Capitaine HORA, du PC, suit le combat sur sa carte. Notre Cdt de Cie est le Lt Guy LESTIENS, qui depuis décembre, remplace le Lt VERCRUYSSE blessé. Les légionnaires jurent dans leur langue, pour se faire reconnaitre et......
selon ce qu'écrit le Capitaine HORA dans son livre.
" .......... commandée par le Lieutenant Guy DESFETES, un rouquin très sympathique, d'origine Lyonnaise, était une fois de plus le centre de l'attaque viet? notre artillerie tirait de Phu-Ly sur nos indications. Puis, DESFETES me demanda de prendre la la liaison directe avec l'artillerie. Je suivaisn sur la carte les indications qu'il donnait aux artilleurs.A un moment, j'entendis le "rouquin" donner des coordonnées correspondantes à son PC, puis j'entendis des voix des viets et l'élatempent des obus. our détruire l'ennemi, le Lt n'avait pas hésiter à faire trer l'artillerie directement sur son poste de commandempent. Il fut tué. De mon groupe, le légionnaire FONTANA, tué - Le supplétif MUGNOÏ, tué, RECHT, mon tireur FM, et moi-même, seulement quelques éclats aux bras,sans aucune gravité.
Par quel miracle nous n'avons pas étés tués. Au bataillon, 29 tués et environs 30 blessés.
Pour démontrer la dureté des combats, le sergent KITSEL, fut retrouvé tué, d'un coup de baionette
en plein ventre,mais autour de lui, plusieurs cadavres viets. D'ailleurs,nous avons mis plus de 250 des leurs au tapis.
Quand à la sonette du caporal HEINZ, riens ne fut retrouvé, elle a disparu entièrement, ce, sans
avoir pu donner l'alerte.
Parmi quelques dates, celle du 7 avril, est une de celle que je n'oublierai jamais; car chaque année à ce moment là, je me demande toujours, comment j'en ai réchappé.

bonne journée Willy

oui willy ne pas oublier

respect a toi MICHAUX, , car les viets était aussi tres dur et audacieux , ils n y avait pas place aux social et distribution de bonbon ; quand un assaut était lancer ,c était le vrais baroud et le vrai casse pipe , vous étiez des ROCS ,

HONNEUR à toi Willy d'avoir etait de ces combats et surtout d'etre parmis nous !!

honneur a toi willy

respect

superbe récit Willy Merci

honneur a toi willy tu est parmis les braves

la vie appartient aux plus vaillants

Mes respects Willy, à toi et tes camarades....

Merci pour ton témoignage

merci pour ce témoignage