Boulanger, c'est un métier.

C'est ce qui est écrit sur une casquette que j'ai emmené de France.



Quand je servais à Dikhil , il y avait un boulanger à la compagnie qui faisait du pain pour l'équilavlent d'un petit village.
190 militaires + les familles + les européens du village ( gendarmes, marsouins du GNA, administrateurs, instituteurs, toubibs )
cela devait bien faire dans les 220 peronnes à nourrir.


J'avoue que bien qu'il soit de masection ( SK ) je ne le voyais presque jamais.
Un boulanger cela travaille la nuit.


Quand il a fallu remplacer celui qui était en poste à mon arrivée ( un de métier je crois ) le capitaine a regardé les dossiers, demandé un volontaire dans les section de combat et fini par en trouver un.
Il a été en formation quelques temps aux Subsistance à Djibouti et s'est mis au travail.


Il fallait aussi toujours avoir un remplaçant en cas d'absence du titulaire ( perm, terrain, stage etc...)


C'était un ces emplois discret mais indispensables qu'on ne voit pas


Le principal c'était d'avoir du bon pain.






Et donc ci-dessous une photo de boulangers au boulot.


Ou et quand , essayez de trouver.


Grosse garnison sans doute.


Fournil à l'ancienne au bois.

1ére photo, ce ne seraut pas à NAM-DINH en 1949

3 éme photo, extraite du film : la femme du boulanger avec RAIMU

MICHAUX a écrit:

   1ére photo, ce ne seraut pas à NAM-DINH en 1949

    3 éme photo, extraite du film : la femme du boulanger avec RAIMU

 Pour le film je pense que c'est cela.

Pour la première photo, c'est beaucoup moins vieux.

Je pensais que c'était assez facile à deviner.

Grande base de l' Océan Indien : Diégo Suarez.

Les années 65/70 probablement......

Je supose que l'établissement des subsistances de la Royale était renforcé par un ou deux légionnaires  du 3ème R.E.I. pour faire le pain.

Mais n'y étant pas c'est juste une réflexion.

exact diego suarez j ai connu

A Bonifacio on a passé un mois de corvées avant de débuter l'instruction.  Mon voisin de chambre était un Suisse Allemand,  boulanger de métier.  Il avait été désigné pour aider le boulanger installé dans le cantonnement et nous ramenait tous les jours du pain chaud! Quand nous étions interdits de bouffe pour cause de piquouse TABDT, fallait voir la razzia lu le pain! Personne n'en est mort...