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Sujet: Image du jour 07/08/2020 Ven 7 Aoû - 9:09:23
Michel est indisponible il reviens demain
MEKONG
Nombre de messages : 11142 Date de naissance : 31/03/1949 Age : 75 Localisation : THAILANDE Date d'inscription : 19/03/2015
Sujet: Re: Image du jour 07/08/2020 Ven 7 Aoû - 9:15:13
A gauche on dirait Pierre Messmer.
Henrydm
Nombre de messages : 5815 Date de naissance : 25/09/1964 Age : 60 Localisation : Mouscron ( b ) Date d'inscription : 20/07/2015
Sujet: Re: Image du jour 07/08/2020 Ven 7 Aoû - 9:19:44
MEKONG a écrit:
A gauche on dirait Pierre Messmer.
Non
Henrydm
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Sujet: Re: Image du jour 07/08/2020 Ven 7 Aoû - 12:11:51
Un indice l'interview d'un.........
Henrydm
Nombre de messages : 5815 Date de naissance : 25/09/1964 Age : 60 Localisation : Mouscron ( b ) Date d'inscription : 20/07/2015
Sujet: Re: Image du jour 07/08/2020 Ven 7 Aoû - 18:44:41
La réponse
L’EXTRAORDINAIRE ODYSSEE D’UN OFFICIER DE DIEN BIEN PHU.
C’est grâce à l’interview réalisée par Claude-Bernard Aubert, et que nous a aimablement transmise le capitaine Poitevin, de Radio-Hirondelle, la Voix des Forces de l’Union Française en Indochine, que nous avons pu reconstituer cette extraordinaire odyssée : « 7 mai au soir. Toute résistance est devenue impossible. Dien Bien Phu est submergé. Les Viets surgissent de partout ; chacun détruit son arme, son poste radio. Blessé à la cuisse, traînant la jambe, je me glisse parmi un groupe de prisonniers blessés ; je retrouve le capitaine Guilleminot et le sergent-chef Lenon. L’ordre nous est donné de marcher vers le nord-est ; nous marchâmes jusqu’à 2 heures du matin... » Lente colonne de prisonniers clopinant sur un mauvais sentier de brousse. Silence. Les plus valides aidant les plus atteints. Pieds nus, en pyjama. Plus de grade. Un capitaine portait sur son dos un caporal dont la jambe droite se balançait comme morte. Exténués, le sous-lieutenant Makowiak et ses deux camarades se laissèrent tomber dans un fossé. Toute la nuit, les fantassins viets descendaient vers la cuvette. Plainte d’un mourant gisant plus loin. Braillement d’un viet ivre de victoire et d’alcool de riz. Phares des Molotova convergeant vers l’ancien camp retranché. Froid. Frissons. Du sang et de la mort. A l’aube, Makowiak n’en crût pas ses yeux : leurs sentinelles s’étaient évanouies. Libres ? Presque. Du moins leur fallait-il s’écarter au plus vite de cette région infestée de Viets. « Rejoindre Muong Saï, se disait Makowiak, foncer sud-ouest et rejoindre Muong Saï ». Sans armes ni vivres, ils décidèrent d’obliquer vers l’ouest pour atteindre la piste Pavie et la traverser. Makowiak avait pu conserver sa boussole malgré la fouille des Viets. Il ouvrait la marche. Subitement, à quelques mètres de lui, un froissement de feuillages. Viets ? mais une voix gouailleuse les rassura : « Pas peur les gars, sergent-chef de la Légion ! » Un grand gaillard sortit des buissons et se joignit à eux ; il possédait dans sa musette des rations individuelles pour trois jours, ce qui contenta tout le monde. Quarante-huit heures d’une lente progression à travers une brousse épaisse qu’il fallait percer sans coupe-coupe, sur les coudes et les genoux, en se traînant comme un fauve blessé, puis ce fût la piste Pavie. Mais soudain Makowiak a fait un bond en arrière : « Les Viets ! » Les Viets à dix pas devant lui, une section complète avec armes et bagages. Une rafale partit ; mais la réaction de Makowiak et de ses amis fût plus rapide. Opérant un mouvement tournant, ils allèrent se placer sur les arrières des soldats de Giap qui les cherchèrent devant eux, et les cherchent encore... L’alerte avait été chaude, aussi décidèrent-ils d’attendre la nuit pour reprendre leur progression. Tapis dans un fourré en bordure de la piste Pavie, ils pouvaient voir défiler de nombreuses unités viets qui remontaient vers Laï Chau. Piétinement des coolies portant de lourdes charges. Cris des gradés ameutant leurs hommes. Lune pâle. Après minuit, la voie semblait libre. Ils la franchirent d’un bond et grimpèrent sur le mamelon d’en face au sommet duquel ils prirent leur premier repas depuis le 7 mai, en guettant les prémices de l’aurore. [à suivre]
[Lucien Bornert, 1954. Les rescapés de l'enfer: Les heros de Dien Bien Phu. Page 126]
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Invité Invité
Sujet: Re: Image du jour 07/08/2020 Ven 7 Aoû - 19:26:49
Il est fort henry :bravo: :bravo:
Henrydm
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Sujet: Re: Image du jour 07/08/2020 Ven 7 Aoû - 20:20:46