Décès du Médecin-colonel (er ) Jacques GINDREY.

C'est avec tristesse que j'apprends le décès du Médecin-colonel Jacques GINDREY membre de l'amicale des anciens de la Légion Etrangère de CAEN et du CALVADOS.
Il était aussi très connu à l' amicale de la Manche avec laquelles il participait à de nombreuses cérémonies.
Domicilié à Vire ( 14 ) il était un proche voisin et était très connu dans ces deux départements.

Je le connaissais personnellement comme beaucoup des mes camarades car c'était un homme très simple,
d'une grande gentillesse et d'un abord étonnant.



Je vous fais une bio de mémoire et simplifiée.

Il est né en Bourgogne en 1927.
Adolescent, il est entré très tôt dans la résistance et a terminé la 2ème GM avec le grade de sergent.


Démobilisé il entre à l'école du Service de Santé Colonial à Bordeaux et se spécialise en Chirurgie.


Il est muté en 1952 en Indochine.
Il est désigné pour être l'adjoint du médecin GRAUWIN en février 1954 à Dien Bien Phu.
Lieutenant-chirrugien à l'antenne médicale du camp il opère plus de 2 000 blessés de guerre.


Le 7 mai il fait prisonnier à la chute de DBP et rejoint le célèbre camp n° 1.
Là il continuera à soigner ses camarades malades ou blessés.


Plus tard il servira en Algérie, Madagascar et en Afrique.


Il sera le médecin-chef du 3ème R.E.I. à Madagascar.


En 1971 il s'installe à Vire - Calvados - ou il sera chirurgien orthopédique.


Il rejoindra l'amicale des anciens de la Légion Etrangère très tôt.





Il était Commandeur de la Légion d'honneur , croix de guerre 39/45 et TOE ainsi que de nombreuses
autres décorations.


Il avait été fait  caporal d'honneur de la Légion Etrangère.


Qu'il repose en paix et condoléance à sa famille.

Ce poême écrit en hommage à son " patron " aurait pu être écrit pour Jacquyes GINDREY.

JOUR DE PÂQUES... 1954 Au médecin commandant P.H. Grauwin


Comme un bateau qui revient au port,
les images mythiques d'alors
s'avancent, sortent de l'ombre.

J'étais légionnaire à Haïphong,
on m'embarquait sur le Mékong.
pour un franc et sept sous,
mon métier c'était de s'en aller…

Je me souviens
de cette terre d'Indochine,
d'un monde étranger,
dont le langage a été oublié.

De Na-San à Hoa-Binh
la cuvette s'appelait
Diên-Biên…le camp retranché.

C'était des tranchées, la boue, la mort.
Des combats âpres et violents,
des larmes si amères,
un regard voilé ;Humble soldat,
compagnon ! As-tu survécu,

Ou endormi dans l'éternité ?
Longues flammes jaunes,
douze coups de 105
jaillirent du canon.
Ils tirent la dernière bordée.

Dans cette vallée,
où gisent les corps fracassés,
où est la pitié ?

A l'antenne chirurgicale…
abdomens… crânes…thorax…
fractures ouvertes ;
Sur les brancards,
Blancs, jaunes ou noirs,
Que de blessés graves.

Surgit dans le vacarme
pataugeant dans la boue,
le Toubib Grauwin Bac-sy- kim

Un geste d'amitié,
un  mot d'affection
La parole apaisante
d'une promesse


Adieu toubib et merci !


Légionnaire Joseph SZABO

UN GRAND RESPECT ET CONDOLEANCES A SON ENTOURAGE

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/05/28/deces-du-colonel-gindrey-l-un-des-medecins-de-dien-bien-phu-20267.html

Condoléances a sa famille.

 RIP 

         RIP

Qu'il repose en paix                  

La photo ci-dessous représente des anciens de l'amiacle de la Manche et de l'amicale du Calvados en 2007.

Repas au dragon de Beaulieu à Carpiquet, resto chinois dont le patron est un ancien légionnaire.

J'ai marqué d'un point rouge tous ceux qui sont décédés. Cela fait un grand trou !

Le docteur GINDREY y est près de son épouse.
Comme elle n'est pas mentionnée sur l'avis de décès dans le journal, je suppose qu'elle est partié aussi.



SANDOR, tu dois reconnaître Jean ANDO tout à droite

oui, on de croisé et recroisé plusieurs fois avec Ando