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 Discours du Ministre de la Défense

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georges5648

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MessageSujet: Discours du Ministre de la Défense   Discours du Ministre de la Défense Icon_minitimeMer 14 Mai - 14:42:39

Discours du Ministre de la Défense
pour la prise d’armes de Camerone 2008


Nous sommes en effet réunis aujourd’hui pour cette cérémonie commémorative du 145ème anniversaire du combat de Camerone. C’est un honneur pour moi, pour Guy Teissier, président de la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale, et pour Bernard Deflesselles, votre député, de célébrer à vos côtés ce combat emblématique de la Légion étrangère, qui incarne parfaitement les valeurs qui l’animent depuis 1831 : le respect de la parole donnée, le caractère sacré de la mission, l’esprit de sacrifice, le dévouement de ceux qui chantaient au départ de la campagne du Mexique « Nous partons pour le Mexique, Nous partons la voile au vent, Adieu donc belle Eugénie. Nous reviendrons dans un an », mais la plupart d’entre eux ne sont pas revenus…

Dans la gloire comme dans les épreuves, la Légion a tourné les pages de l’Histoire de notre beau et grand pays depuis près d’un siècle et demi : les pages glorieuses, les pages conquérantes, mais aussi les pages douloureuses et les pages sombres de l’histoire de la France. Dans tous les cas, la Légion a été présente et la Légion est toujours là.

Les pages glorieuses, ce sont celles de Camerone, où quelques dizaines de Légionnaires firent le serment magnifique de remplir leur mission jusqu’au bout en se battant jusqu’à la mort ; ou celles des Légionnaires sautant sur Kolwezi, à des milliers de kilomètres de la France, pour sauver la vie de nombreux Européens. Sous l’impulsion du colonel Erulin [érulain], chef de corps du 2e REP, la Légion avait écrit en 1978 une nouvelle et belle page de gloire des troupes aéroportées.

Les pages conquérantes, aussi, quand la France bâtissait son Empire et dominait avec les Anglais le monde ; quand les képis blancs, légionnaires bâtisseurs, faisaient flotter le drapeau français sur tous les continents : c’est le camp de Sidi bel Abbès au milieu du désert algérien ; c’est El Moungar en 1903 où, sous un soleil torride et sur un sable calciné les hommes du lieutenant Selchauhansen [zelchaohanzen] tinrent tête à des ennemis trente fois plus nombreux qu’eux.

Les pages glorieuses, les pages conquérantes, mais aussi les pages douloureuses, celles de l’Indochine, où les Légionnaires, combattants pour l’honneur, montrèrent tout ce qu’un soldat peut endurer mais aussi imposer à l’ennemi. En créant en 1948 les Bataillons étrangers de parachutistes, unités dont nous célébrons aujourd’hui le soixantième anniversaire, la Légion donna à la France une « confrérie de soldats » héroïques. C’est aussi l’Algérie, où tomba il y a 50 ans le colonel Jeanpierre, qui fit des BEP une machine de guerre redoutable. Il était, comme l’écrivit Hélie de Saint-Marc, de ces « caractères accusés, plus résistants que le métal, qui ne peuvent naître que dans les époques de grands bouleversements où chacun a éprouvé dans sa vie le prix du sang ».

Les pages terribles, ce sont celles de la Première Guerre mondiale, quand l’emblème du régiment de marche de la Légion étrangère fut le drapeau le plus décoré de l’armée française ; mais aussi les pages sombres de la Seconde Guerre mondiale, les Légionnaires de la 13° DBLE inscrivant à Narwik la seule victoire française de la campagne de 1940, s’illustrant de Bir Hakeim au Garigliano, « dans le sable, le vent et la neige ». 9000 légionnaires ont payé de leur vie la libération de l’Europe.

Amérique, Afrique, Asie… « le soleil ne se couche jamais sur la terre abreuvée du sang des légionnaires ». Evoquer l’histoire de la Légion étrangère, c’est comme ouvrir un livre de géographie, c’est revoir les fjords norvégiens, les sables du désert, les villages français libérés, mais aussi les rizières d’Indochine. C’est tout le symbole du globe terrestre gardé par quatre légionnaires, dominant la Voie sacrée.

Combien d’actes dignes d’une épopée ! Combien d’hommes sublimes de bravoure et de sang-froid, dignes de leurs vaillants aïeux ! Combien d’étrangers au service de la France prouvèrent par leur sang, leur dévouement et leur amour pour leur nouvelle patrie, pour la France ! Combien, tout simplement, de héros !

A chaque fois, « partout où le devoir fait signe », les Légionnaires, « soldats de France, soldats du pays », ont inscrit leurs combats en lettres de sang dans l’Histoire de France.

Créée par un roi, la Légion s’est distinguée à Camerone sous un empereur et elle a consenti ses plus lourds sacrifices sous la République. Avec pour seul objectif de servir la France, elle a su faire preuve d’une formidable capacité d’adaptation. Toujours à la pointe des combats, elle en est ressortie profondément transformée et auréolée d’une nouvelle gloire à chaque grande période de l’histoire de France.

Aujourd’hui encore, la Légion étrangère est partout, elle s’acquitte de sa tâche avec honneur et fidélité more majorum [moré majorom] au Tchad, en République Centrafricaine, à Birao, en Côte-d’Ivoire ou en Afghanistan. A chaque fois, j’ai pu mesurer la force de l’engagement des hommes qui la servent.

La Légion s’appelle étrangère, et elle est pourtant tellement française. Elle représente tellement ce qu’est la France, les valeurs de la France, ce que croit notre pays dans le plus profond de lui-même, dans son intimité la plus enfouie.

En fait, la Légion, c’est le plus beau concentré de France.
C’est la France généreuse, qui accueille en son sein « ces étrangers devenus fils de France, non par le sang reçu mais par le sang versé », qui fait porter ses armes à ceux qui le souhaitent, pour défendre ses valeurs, des valeurs universelles.
C’est la France ouverte sur le monde. Nous le sentons tous dans les grands moments où la vie d’une Nation tressaille, où la conscience d’appartenir à un même peuple s’impose au fond de chacun d’entre nous. Je voudrais vous faire partager cette idée : nous avons été, nous sommes et nous resterons un grand peuple si nous sommes ouverts au monde, car notre histoire est étroitement liée à l’histoire du monde. Nous avons par notre géographie, par notre langue, par notre culture, partie liée avec les peuples des cinq continents, et nous en tirerons notre force si nous n’avons pas peur d’affronter les vents du large.
C’est la France « liberté » : les Légionnaires ont payé cher pour notre liberté, pour notre indépendance, dans les tranchées en 1914, dans le sable du désert nord-africain ou en Alsace entre 1940 et 1945... Aujourd’hui, comme toutes nos armées, les Légionnaires portent dans le monde le message de paix, de respect et de tolérance du pays qui a porté la déclaration des droits de l’homme et du citoyen à travers le monde. La France, école de paix et de liberté, a une responsabilité particulière dans la lutte pour le respect des droits fondamentaux.
C’est la France « égalité », où chaque légionnaire peut grandir dans le service de l’institution, où « chaque légionnaire est ton frère d’arme, quelle que soit sa nationalité, sa race, sa religion », comme il est écrit dans votre code d’honneur. Tous respectent les mêmes principes : respect des traditions, attachement aux chefs, discipline et loyauté, mais tous savent que c’est dans la communauté partagée que se forge la force des individualités, individualités respectées quel que soit leur passé, quel que soit leur rang.
C’est la France « fraternité » : chaque Légionnaire est un frère d’arme pour l’autre, et tous sont unis par la même solidarité étroite qui relie les membres d’une famille. Képi blanc, béret vert, épaulettes rouges ou ceinture bleue, autant de signes distinctifs de la Légion qui abolissent aussi toute origine sociale, tout trait particulier. C’est l’union fraternelle et sacrée des compagnons d’armes. A Noël, les crèches et la veillée qu’ils préparent expriment cette chaleur qui fait vivre ceux qui, vivant très loin des leurs, sont heureux de partager un moment fort avec leur famille légionnaire. Si Camerone est la fête du soldat, Noël est la fête de l’homme.

La Légion est l’héritière de la longue tradition des troupes étrangères au service de la France. Notre pays est aujourd’hui le seul à perpétuer cette tradition. C’est un choix que la France assume pleinement, fièrement. J’y vois l’honneur de notre pays, et ce n’est pas par hasard que la Légion est chaque année acclamée par les Français le 14 juillet, sur les Champs-Elysées.

Partout dans le monde où il y a des légionnaires, ils se réunissent aujourd’hui comme nous pour commémorer ce combat. Unis par les mêmes valeurs, le même respect de la parole donnée et le même souvenir des anciens, le même caractère dur à la souffrance et le même courage. L’ardeur, la fierté et la jeunesse sont dans leurs rangs, pour leurs combats et leurs luttes : « Honneur et Fidélité » sur leurs drapeaux.

Des réformes profondes se préparent pour les armées. La Légion y prendra sa part. Attachée à son passé et à ses traditions comme le montre cette cérémonie, mais résolument tournée vers l’avenir comme en témoigne son engagement quotidien, je sais qu’elle s’adaptera une nouvelle fois avec comme unique souci de continuer à servir la France. Elle montre la voie à suivre : la voie de la modernité puisant sa force dans le respect de ses traditions.

Tandis qu’un sentiment de doute et d’inquiétude semble s’être emparé du pays, comme à d’autres moments de notre Histoire, je vous dis : ne doutez pas ! Ne doutez pas de votre engagement, ne doutez pas de la droiture de votre mission et de la noblesse de votre idéal.

Je garde en moi cette conviction : ni la qualité du blindage, ni la complexité de l’électronique, ni même la force de la loi ne remplaceront jamais le courage de l’homme, la volonté de la Nation, la passion de la liberté.

Je sais que vous avez ce courage, cette volonté, cette passion.
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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Défense   Discours du Ministre de la Défense Icon_minitimeMer 14 Mai - 14:43:22

Discours du ministre de la Défense
Lunch mess des officiers
30 avril 2008

Monsieur le préfet,
Mon général,
Messieurs les officiers,
Mesdames, Messieurs,

Je voudrais tout d’abord saluer le porteur de la main du capitaine Danjou et ses accompagnateurs : adjudant-chef Güntzel [Guntzeul] — vous qui donniez déjà votre bras le jour de Camerone en 1954 à Diên Biên Phù [Phou]—, aumônier Lallemand, major de Pradel. Vous avez reçu ce matin l’hommage de la Légion étrangère, j’y joins l’hommage de la Nation.
Je ne voudrais pas oublier l’adjudant-chef Kemencei [Kémenzeï], héros d’Indochine, dont la santé chancelante prouve, si besoin était, son engagement corps et âme au service de la France. C’était lui qui portait la main quand la Légion quitta Sidi bel-Abbès en 1962. Il est un des maréchaux de la Légion.

Comme je l’ai évoqué lors de la prise d’armes, j’aime comme tous les Français la Légion, j’admire son histoire, son passé et plus encore ce qu’elle représente. Je sais les sacrifices qu’elle a consentis et qu’elle consent encore. Je ne souhaite pas les évoquer maintenant car je crois que la cérémonie qui vient de se dérouler les incarne mieux que je ne saurais les exprimer. Le récit du combat de Camerone, la rigueur des troupes sous les armes, le passé prestigieux des anciens Légionnaires présents et plus particulièrement du porteur de la main et de ses deux accompagnateurs, sont les témoignages très concrets d’une histoire sans pareille et de l’esprit qui anime la Légion d’aujourd’hui.

La Légion étrangère est pour moi l’image de la France à laquelle je suis le plus attaché : « gloire épique et orgueil du passé », modernité et réalisme, foi dans l’avenir mais attachement à nos racines ; et aussi intégration, rémission, égalité des chances, générosité, simplicité, solidarité, bref tout ce qui unit les membres d’une même famille.

Pour répondre à quelques points que le général vient d’évoquer dans son allocution, je citerai l’un de mes lointains prédécesseurs, ministre de la guerre de Louis XV, le Duc de Choiseul, qui déclarait en 1762 : « Un soldat étranger vaut trois soldats français : un, enlevé à l’ennemi, un, gagné pour l’armée française, un français épargné. »

Cette formule brutale, trop brutale, mais qui conserve presque 250 ans plus tard une certaine pertinence, me permet de vous affirmer que la France peut avec raison se féliciter chaque jour d’être le seul pays au monde à avoir su créer et pérenniser une Légion étrangère.

D’autre pays ont essayé de nous imiter, aucun n’a réussi. Si la France a réussi, c’est parce que la Légion est, comme vous l’avez rappelé, l’incarnation militaire des valeurs qui fondent notre pays : elle est l’incarnation militaire du droit d’asile, elle est l’incarnation militaire de la France patrie de la liberté, elle est l’incarnation militaire de la France terre d’intégration. La Légion est bâtie sur les mêmes solides fondations que notre pays a patiemment édifiées au cours de sa longue histoire.

La Légion étrangère a bâti un formidable modèle d’intégration. Car si elle ne représente que 5 % de l’armée de terre, les étrangers représentent 75 % de la Légion. Ces hommes de nationalités, de races et de religions différentes, qu’à l’origine tout sépare, la Légion les unit et les transforme en des compagnons d’armes valeureux qui servent la France sans faillir.

Vous êtes en fait confrontés quotidiennement depuis 1831 à des défis qui se posent aujourd’hui avec de plus en plus d’acuité à la société française. Vous pouvez donc avoir valeur d’exemple, car vous avez su construire un système unique d’intégration, qui fonctionne parfaitement.

C’est d’abord votre formidable esprit de corps qui amène des hommes si différents à adhérer à des valeurs communes et à être prêts à les défendre jusqu’au bout si la France le demande. La Légion réussit ce défi formidable de construire, à partir d’une centaine de nationalités et de langues, une troupe soudée, capable de servir sous un même drapeau, une communauté humaine solidaire et juste. Cet esprit de corps ne se définit pas, il se vit : je l’ai compris parmi vous, en opérations en particulier.

L’esprit de corps est une donnée essentielle au sein des armées. Cultivé au sein de chaque régiment, il est particulièrement vivace parmi les Légionnaires. Je le retrouve d’ailleurs dans toutes les unités que je visite, chez tous les militaires que je rencontre. Et le succès des forces françaises sur tous les théâtres où elles sont engagées est en grande partie dû à cet esprit de corps.

En lien direct avec cet esprit de corps, la Légion a également su développer une vraie solidarité. Pas la solidarité comme on l’entend trop souvent des grands systèmes et des grandes organisations, mais la solidarité d’hommes et d’institutions à taille humaine, reposant sur une communauté de destins. Encore une fois, la solidarité n’est pas chez vous un simple mot, c’est une réalité. Solidarité au sein de la Légion d’active, mais également solidarité entre les Légionnaires d’aujourd’hui et ceux d’hier. Cette journée en témoigne, jeunes et anciens sont étroitement mêlés, étroitement unis. Cette solidarité se concrétise également dans l’Institution des Invalides de Puyloubier, institution unique au monde et qui mérite l’admiration. Le cœur de la Légion y bat ; et le fait pour chaque Légionnaire de savoir qu’il ne sera jamais abandonné, ni au combat ni dans la vie, jusqu’à son dernier souffle, constitue un grand facteur de cohésion et d’intégration.

Je crois également que la réussite de votre système repose sur le principe d’égalité des chances que vous mettez en œuvre au quotidien. En arrivant dans la Légion, chacun se voit offrir la possibilité d’une seconde chance, chacun peut recommencer à zéro, chacun peut par son mérite et son travail être promu. En donnant à chacun l’assurance d’être jugé à sa juste valeur, vous amenez les hommes à se dépasser, à progresser et à partager.

La Légion, c’est finalement la diversité. Ce qui pour une unité militaire aurait pu être une faiblesse, la Légion en a fait une force. En amenant chaque Légionnaire à donner le meilleur de lui-même, en utilisant les capacités et l’expérience de chacun, vous décuplez la force de l’ensemble. J’en prendrai un exemple : la Légion d’aujourd’hui, par son recrutement, est parfaitement représentative du phénomène de mondialisation. Elle fut longtemps une « Légion européenne », elle est maintenant « une Légion des 5 continents ». Les 140 nationalités qui la composent lui donnent une richesse culturelle indispensable pour faire face à n’importe quel engagement dans le monde.

La Légion étrangère se distingue également par l’excellence de sa méthode : celle d’une force combattante qui sait toujours s’adapter, en alliant tradition et modernité. J’ai pu apprécier, en Côte d’Ivoire, en République Centrafricaine, en Afghanistan, au Kosovo, la qualité du travail que les Légionnaires accomplissent, dans des missions toujours délicates, exigeantes, face à des adversaires, mais aussi au milieu de populations civiles fragiles, qu’il faut savoir aider et protéger. Missions de guerre, missions de pacification, les Légionnaires savent y faire face.

Pour toutes ces belles raisons, je suis convaincu que votre modèle est riche d’exemples et qu’il peut utilement servir à l’ensemble de nos armées, mais aussi de la société française. Pour toutes ces belles raisons, je crois que c’est une chance incomparable pour la France de disposer d’une Légion étrangère, qui continuera longtemps à tenir une place essentielle, entière et singulière, dans l’armée française.

Les armées sont engagées dans un vaste processus de réformes au même titre que l’ensemble de l’Etat — plus encore peut-être que le reste de l’Etat, puisqu’il s’agit d’adapter également notre outil de défense aux menaces de demain et à la place que la France souhaite occuper dans le monde. Je prends à témoin les anciens Légionnaires qui sont présents ici. Ils ont été confrontés à des bouleversements sans commune mesure avec les évolutions qui nous attendent, il suffit de penser à la fin de la guerre d’Algérie pour s’en convaincre. Ils ont été confrontés à des défis gigantesques qu’ils ont su relever. Je suis sûr que les Légionnaires d’aujourd’hui seront à l’image de leurs anciens et je suis sûr que la Légion d’aujourd’hui relèvera les défis de demain pour continuer à servir la France, avec honneur et fidélité. More majorum [Moré majorom].

Permettez-moi de vous remercier pour ces instants exceptionnels vécus parmi vous. Bon Camerone à tous !
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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Défense   Discours du Ministre de la Défense Icon_minitimeMer 14 Mai - 15:59:35

ok merci georges . t'u m'a devancer
a la tienne .Discours du Ministre de la Défense Hpim0413
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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Défense   Discours du Ministre de la Défense Icon_minitimeMer 14 Mai - 16:40:54

ok merci :legio:


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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Défense   Discours du Ministre de la Défense Icon_minitimeMer 14 Mai - 17:26:22

bien vu :legio:


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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Défense   Discours du Ministre de la Défense Icon_minitimeMer 14 Mai - 18:31:00

Merci a vous !


Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007
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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Défense   Discours du Ministre de la Défense Icon_minitime

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